De l'ISL à l'Université de Toronto : Le parcours académique de Raphaël Bitter

Pendant son séjour à l'International School of Lausanne (ISL), Raphaël Bitter (promotion 2024) a développé un intérêt profond pour l'exploration des perspectives mondiales et l'apprentissage interdisciplinaire. Aujourd'hui étudiant à l'Université de Toronto, l'un des environnements académiques les plus dynamiques au monde, Raphaël se prépare à un avenir en droit.

Une passion pour le droit et les perspectives mondiales

Le parcours de Raphaël vers les études de droit a commencé par une recherche intentionnelle et une vision clairement définie. Il explique que sa première étape dans le processus de candidature à l'université a été d'explorer différentes juridictions où il pourrait vouloir vivre et pratiquer le droit à l'avenir. Après avoir envisagé des programmes en France, au Royaume-Uni et au Canada, il a choisi l'université de Toronto, attiré par la flexibilité et l'étendue du système d'enseignement supérieur canadien. Il a noté que cette approche lui permettait de choisir tous ses cours, ce qui lui donnait "une vision large et interdisciplinaire" et la liberté d'explorer une variété d'intérêts académiques.

Avant de poser sa candidature, Raphaël a participé à un cours d'été de préparation au droit au King's College de Londres. Cette expérience a confirmé sa passion : "C'était une expérience fantastique que j'ai vraiment appréciée", se souvient-il. En Year 12, il a également effectué un stage dans un cabinet d'avocats, ce qui, selon lui, "a renforcé mon intérêt pour une carrière juridique".

L'impact de l'ISL : Se préparer à l'université et au-delà

S'entretenant avec Mme Edmunds, l'une des conseillères pédagogiques de l'ISL, Raphaël a expliqué comment le programme du Baccalauréat International (IB) l'a préparé à l'université. Il a notamment souligné que l'économie était une matière " vraiment utile ", tandis que la rédaction de dissertations qu'il a pratiquée en français et en anglais s'est avérée inestimable pour ses études universitaires. Il pense que la structure rigoureuse du BI a contribué à façonner sa discipline académique.

Il a également remarqué que le modèle d'évaluation de l'IB a facilité sa transition vers l'université. "L'IB est évalué à l'aide de grilles d'évaluation claires, ce qui m'a appris à aborder l'écriture et l'analyse de manière méthodique", explique-t-il. Selon lui, cette façon d'aborder les devoirs est une base qui l'a beaucoup aidé dans sa transition vers l'université en lui fournissant un cadre qu'il peut appliquer pour réaliser des évaluations de type universitaire plus poussées en termes de recherche et plus proches de l'interprétation.

La vie à l'université de Toronto

La vie à Toronto a été enrichissante et révélatrice. Raphaël apprécie la diversité des formats académiques, équilibrant les classes de type séminaire avec environ 25 étudiants et les conférences à grande échelle qui peuvent accueillir plus de 1 000 personnes.

Au-delà des cours, il s'est lancé dans la vie étudiante. "Il y a des milliers de clubs parmi lesquels choisir, et il y en a vraiment pour tous les goûts", explique-t-il. Il est un membre actif de plusieurs groupes, dont la UofT Pre-Law Society, le Moot Court, l'European Studies Students Association, et a été publié dans le UofT Competition Law Journal et le G7 Research Group Compliance Report pour le prochain sommet du G7. Ce niveau d'implication a enrichi son expérience universitaire et lui a permis de construire un réseau diversifié de pairs.

S'adapter au changement et embrasser la croissance

Alors que la transition académique de Raphaël de l'ISL à l'université s'est déroulée sans heurts, il a reconnu que l'aspect social était tout aussi important pour tirer le meilleur parti de l'expérience universitaire. "Ilest important de parler à tout le monde et d'être aussi amical que possible, surtout au cours des premières semaines", conseille-t-il, ajoutant que certains de ses amis les plus proches à Toronto sont des personnes avec lesquelles il a noué des liens au cours de cette période initiale.

Il a conseillé aux futurs diplômés de prendre le premier semestre au sérieux. Beaucoup d'étudiants pensent que les premières semaines d'université sont consacrées à la socialisation et à la détente, mais il a souligné que cette période est conçue pour aider les étudiants à établir des routines et des habitudes académiques. "Lefait de prendre cette période au sérieux fait une réelle différence", a-t-il déclaré.

Conseils aux futurs diplômés de l'ISL

Le principal conseil de Raphaël aux étudiants de l'ISL qui se préparent à s'inscrire à l'université est de se concentrer sur l'adaptation personnelle. Il souligne l'importance de comprendre ce qui fonctionne le mieux pour chaque individu et de rechercher des programmes qui correspondent à leurs intérêts et à leurs points forts.

Réflexions sur l'enseignement de l'ISL

Lorsqu'on lui demande ce qu'il retient le plus de son éducation à l'ISL, Raphaël répond : "Ce que j'ai le plus retenu, c'est l'esprit international". Maintenant qu'il vit et étudie dans une ville internationale, il trouve que le fait d'avoir grandi dans une communauté aussi diversifiée facilite les contacts et les amitiés au-delà des frontières culturelles.

Nous sommes reconnaissants à Raphaël d'être resté en contact avec l'ISL et d'avoir partagé ses réflexions. Son histoire illustre la force d'une éducation à l'ISL - rigueur académique, sensibilisation au monde et volonté de diriger et de s'épanouir dans des contextes divers.